L’éco-pâturage ou pâturage extensif est un excellent moyen de gérer durablement des espaces publiques ou écosystèmes fragiles et protégés. Cependant, tout type de pâturage n’est pas considéré comme écologique. Il est nécessaire de respecter une certaine valeur UGB (i.e. Unité Gros Bétail) afin de suivre un modèle de gestion extensive. Par conséquent, une trop grande charge de bétail par unité de surface peut mener à l’effet opposé de celui désiré (en tassant le sol notamment). À l’inverse, il est également nécessaire de respecter une Valeur UGB minimal pour permettre un pâturage suffisant et éviter l’invasion d’arbustes. 

D’autres critères doivent également être respectés tels, que la non utilisation d’intrants fertilisants et phytosanitaires, la protection des berges mais aussi l’utilisation contrôlée et raisonnée de médicaments.
En plus de l’aspect environnemental, ce type d’approche fourni un avantage économique significatif aux différents acteurs dans la gestion des espaces verts. La différence de coût entre une approche par fauchage classique et éco-pâturage peut varier d’un facteur 10.

L’élevage de races anciennes par le CTA permet à celui-ci de fournir un service de gestion durable des espaces verts tout en participant à la préservation de phénotypes menacés. Les moutons sont envoyés durant la saison de pâturage à différents endroits tels que les zones escarpées autour de la Citadelle de Namur, au niveau de l’Oppidum du camp romain à Pont-de-Bonne (pelouse calcaire, site Natura 2000), au préhistosite de Ramioul, le château d’eau de Warzée.

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